Des bénévoles réparent l’escalier de la plaine humide à Matane

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Le mois de mai 2018 aura permis à l’escalier réunissant le camp Richard St-Gelais et la plaine humide, grâce à l’implication d’une dizaine de bénévoles, de vivre une cure de jouvence à Matane, permettant aux amoureux de la nature de profiter au mieux de cet espace d’une grande richesse écologique.

Grâce à l’implication d’une dizaine de bénévoles de l’Association des milieux humides de Matane (AMiH), au soutien de la Ville, des Jardins de Doris et de l’Association des chasseurs et pêcheurs de la région de Matane, le projet de rénovation de l’escalier menant à la plaine humide depuis le camp Richard St-Gelais, sur la rue Henri-Dunant, a pu être enfin réalisé. Préparé depuis près d’un an et divisé en deux étapes, les 14 et 21 mai derniers, il a permis de donner un coup de jeune à la structure, dont certaines marches menaçaient de s’affaisser.

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L'activité a permis de donner un coup de jeune à la structure, dont certaines marches menaçaient de s'affaisser.

Un lieu d’une grande richesse écologique

Située près des Jardins de Doris, la plaine humide, accessible depuis la piste cyclable le long de la rivière Matane, est un site naturel d’une grande richesse, selon Mario Hamilton, responsable de l’AMiH de Matane. « C’est un milieu humide qui présente une grande biodiversité », a-t-il précisé en rappelant que les cabanes à oiseaux installées dans les arbres avaient permis sur place de servir d’abri à plusieurs espèces.

La prochaine activité organisée par l’association sera l’installation, autour du lac à Luc, de trois postes d’observation des oiseaux le mois prochain, deux vers la gloriette et un autre proche de la rue Saint-Joseph. M. Hamilton a rappelé à cette occasion que 52 espèces d’oiseaux avaient déjà été répertoriées sur le site, dont plusieurs espèces de canards, des cormorans, des mésanges ou encore des carouges à épaulettes.

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