La fréquentation touristique en Matanie connaît une hausse de 9 % durant l'été

Le 27 juin dernier, lors du lancement officiel de la saison touristique par la MRC de la Matanie, au nouveau salon de dégustation de La Fabrique, la crevette avait été mise à l’honneur pour une deuxième année consécutive à travers la campagne « Matane, destination gourmande », déployée dans la région en collaboration avec 26 partenaires du monde de la restauration. La présidente de Tourisme Gaspésie, Nathalie Blouin, avait rappelé à l’époque à quel point la crevette nordique offrait à la Matanie une véritable identité régionale. « Cette année encore, nous avons voulu mettre l’accent sur le tourisme gourmand, que nous allons continuer à accompagner au cours des prochaines années, tant la tendance à se tourner vers la gastronomie locale continue à s’ancrer chez les visiteurs, qui recherchent aussi le dépaysement dans ce domaine », a expliqué Valérie Landry-Cayouette, technicienne en récréotourisme à la MRC.

Au cours de l’été, une autre tendance est parvenue aussi à occuper le devant de la scène : le développement du plein-air, qui a notamment généré des retombées économiques intéressantes en septembre, grâce aux safaris d’automne mis en place par la réserve faunique de Matane. « Ce qui nous différencie du parc de la Gaspésie à la réserve de faune, c’est un côté plus sauvage et reculé, moins fréquenté par les touristes, qui permet des plongées en pleine nature appréciées par les amateurs de tourisme d’aventure et de grandes randonnées », a renchéri Mme Landry-Cayouette, en félicitant la réserve pour les efforts déployés dans le domaine, grâce à la contribution du guide naturaliste Dereck Blouin-Perry, spécialement engagé pour prendre part au développement de l’observation faunique.

Selon la technicienne de la MRC, en générant des séjours de deux à trois nuitées, ces safaris d’automne ont favorisé une meilleure rétention des visiteurs, qui reste l’un des principaux enjeux alors que Matane demeure toujours une destination de passage sur la route du tour de la Gaspésie. Les randonnées guidées de plusieurs jours sur le Sentier international des Appalaches ont aussi connu une hausse de fréquentation qui incitera la MRC à développer plus de forfaits hôteliers dans ce domaine l’été prochain. Les nouvelles formations d’initiation à la longue randonnée ont aussi contribué à donner une plus grande visibilité aux paysages de l’arrière-pays matanien, traversé par les Chic-Chocs. « Nous connaissons depuis quelques années un engouement dans le domaine de la randonnée d’aventure, avec une clientèle plus jeune adepte de camping et de sentiers plus reculés, au cœur de la nature sauvage. Nous tenterons aussi d’améliorer l’accès à la réserve faunique dans ce domaine, au cours des prochaines années, notamment du côté de Saint-Jean-de-Cherbourg », a conclu Valérie Landry-Cayouette.

Alors qu’entre 2010 et 2014, l’achalandage touristique dans la région avait connu une baisse importante, passant de 19 685 à 11 404 visiteurs, depuis cette année-là, la fréquentation ne cesse d’augmenter pour atteindre 17 154 personnes à l’été 2018, soit 1 455 de plus que l’an dernier. Sur ces 17 154 visiteurs, 1 713 ont été répertoriés en juin, 6 777 en juillet, 6 772 en août et 1 892 en septembre. Ayant enregistré une hausse générale de 9 % entre 2017 et 2018, l’achalandage estival en Matanie s’est surtout développé aux mois de juin et septembre, avec des hausses respectives de 26 et 31 %. Matane est ainsi le 6e lieu d’accueil en Gaspésie après Percé, Gaspé, Mont-Joli, New Richmond et Bonaventure.

Du côté de la provenance des visiteurs, la MRC a noté que 70 % d’entre eux étaient Québécois, notamment de la Montérégie (16,6 %), de Montréal (12,6 %) et de Québec (10,5 %). Si le contingent de visiteurs québécois a connu une hausse de 6 % par rapport à 2017, ce sont les touristes originaires de l’ouest canadien qui ont connu la hausse la plus marquante, passant de 884 personnes en 2017 à 1 456 cet été. Pour le reste, 15 % des vacanciers provenaient des autres provinces canadiennes, 12 % étaient d’origine européenne et 3 % originaires des États-Unis.

Du côté de la provenance des visiteurs, la MRC a noté que 70 % d’entre eux étaient Québécois, notamment de la Montérégie (16,6 %), de Montréal (12,6 %) et de Québec (10,5 %). Si le contingent de visiteurs québécois a connu une hausse de 6 % par rapport à 2017, ce sont les touristes originaires de l’ouest canadien qui ont connu la hausse la plus marquante, passant de 884 personnes en 2017 à 1 456 cet été. Pour le reste, 15 % des vacanciers provenaient du reste du Canada, 12 % étaient d’origine européenne et 3 % originaires des États-Unis.