26 septembre 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Cette image d'aurore boréale a été croquée par le passionné d'astronomie, Stéphane Quintin.

L'impressionnant voile lumineux a été observé vendredi vers 23 h 30 aux abords du fleuve Saint-Laurent, près de la marina de Matane. L'intensité des aurores observées s'élève à 4 Kp, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Les aurores boréales sont le résultat de l'interaction entre les particules du vent solaire et la haute atmosphère. On peut ainsi les qualifier d'éruptions solaires.

L'échelle Kp, ou planetarische Kennziffer, terme allemand pour « index planétaire » est graduée de 0 à 9et mesure les fluctuations géomagnétiques permettant ainsi de prédire de façon approximative quand une aurore pourra être visible dans le ciel.

Généralement, plus on se retrouve en zone nordique, plus il y a de chances d'observer des aurores boréales de grande intensité. Au Canada, les villes de Yellowknife et Whitehorse sont particulièrement prisées par les amateurs d'astronomie tout comme certains endroits situés dans le Nord du Québec. La période conseillée pour observer des aurores boréales est entre le 21 septembre et le 21 mars entre 20 h et 1 h du matin.

L'observation des aurores boréales et des aurores australes dans l'hémisphère sud du globe ne remontent pas à hier. Il s'agit d'un phénomène qui fascine les peuples de toutes les époques. Au fil du temps, les différentes civilisations ont baptisé les aurores à leur manière en leur octroyant une signification propre à elles. En Chine, on comparait les aurores à des serpents ou des dragons dans le ciel. En Europe du Moyen-Âge, les aurores de teinte rouge étaient perçu comme un présage à une guerre.