Élections fédérales 2021
Retour16 septembre 2021
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Dernier tour de piste à Matane pour le libéral Louis-Éric Savoie avant le Jour J
ÉLECTIONS FÉDÉRALES
©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien
Louis-Éric Savoie était de passage dans les locaux du journal L'Avantage gaspésien pendant sa dernière visite avant le vote de lundi prochain.
Le candidat libéral dans Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Louis-Éric Savoie a effectué une dernière tournée du comté incluant un arrêt à Matane avant le grand jour du 20 septembre prochain.
Le candidat a d'abord salué le vent de jeunesse dans cette élection alors que Kristina Michaud, Christel Marchand et lui-même proviennent de cette nouvelle génération qui s'intéresse à la politique. « C'est important que la jeunesse fasse sa place et, en même temps, de nous inspirer de la sagesse de ceux qui nous ont précédés. »
Le candidat libéral avoue que la campagne n'a pas été de tout repos, devant reposer une équipe réduite comme c'est souvent le cas lorsqu'on se lance en politique pour un premier tour de piste. « Seulement de trouver des candidats a été difficile pour tous les partis. Malgré tout, je suis d'accord avec le déclenchement des élections puisqu'à mon avis, il est important de connaître l'opinion des Canadiens sur ce qu'ils veulent pour la relance économique, les changements climatiques et sur le degré d'implication dans tous les aspects du développement de nos communautés. »
Quant à savoir si une élection était nécessaire, le jeune libéral estime que le premier ministre Trudeau avait toute la légitimité d'en déclencher une malgré la pandémie puisqu'il est de plus en plus évident qu'il faudra vivre avec le virus encore un bon bout de temps. « Les mesures sanitaires vont rester là et il faut que la démocratie suive son cours. Et je ne pense pas qu'on va annuler la prochaine élection municipale ni la provinciale de l'an prochain. De plus, on vivait de l'obstruction de la part des Conservateurs sur le plan de la législation et le Bloc qui participait seulement et seulement si les intérêts du Québec s'enlignaient avec ceux du Canada. »
Comme dossiers prioritaires, le libéral mentionne qu'il se fait interpeller souvent sur les transferts en santé et sur l'état du réseau. « On offre d'augmenter les transferts, mais avec des obligations puisqu'on veut s'assurer qu'il y aura des résultats. Et les gens comprennent ça. »
En ce qui a trait aux changements climatiques, Louis-Éric Savoie fait mention aux récents événements dont un alerte à la tornade dans la Vallée et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur différentes municipalités.
Après avoir rencontré les élus, Louis-Éric Savoie affirme avoir entendu le message à l'effet que le souhait est d'avoir un député présent sur le terrain pour le soutenir dans leurs demandes au fédéral. « Surtout, que les exigences pour les programmes soient modulables selon les particularités régionales. Ça cause beaucoup de déception quand un projet porteur se bute à des critères non-adaptés à la réalité régionale. »
Le nouveau candidat admet avoir eu beaucoup de plaisir à aller à la rencontre des citoyens et des élus et d'avoir pu vivre ses premières entrevues avec les médias. Il s'agissait aussi d'une belle façon de renouer avec ses racines. Le petit gars originaire de Nouvelle se souvient d'avoir grandi dans sur la ferme laitière familiale et d'avoir accompagné son père pour aller acheter de la machinerie agricole à la Coop d'Amqui. D'ailleurs, il se fait un devoir de revenir aussi souvent qu'il peut dans son coin de pays. Son emploi actuel lui a d'ailleurs permis de revenir dans la région encore plus souvent. « Ma famille et mes premiers amis sont encore ici. C'est toujours un régal de revenir dans le coin. »
En terminant, Louis-Éric Savoie rappelle qu'il milite en politique depuis fort longtemps et qu'il possède une bonne connaissance des rouages et des dossiers régionaux. « Mon profil en tant que gestionnaire de projet en génie civil m'aide à bien comprendre les enjeux. Je suis aussi un régionaliste avant d'être un militant d'un parti politique. Je suis quelqu'un qui va vers les gens, très facile d'approche, qui respecte toutes les opinions politiques. On fait d'ailleurs de la politique parce que j'aime le monde. Si je suis élu, je veux faire au moins une journée de porte-à-porte par mois pour aller à la rencontre de mes concitoyens. Ces deux atouts sont probablement ce qui ferait de moi un meilleure député que la député sortante », conclut-il.
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