Politique
Retour25 janvier 2023
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Éric Duhaime en tournée gaspésienne
POLITIQUE PROVINCIALE
©Photo Dominique Fortier
Olivier Dumais et Éric Duhaime
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a effectué une tournée dans l’Est-du-Québec afin de prendre le pouls de la population et remercier les militants qui l’ont appuyé lors de la dernière campagne électorale.
Le chef qui n’a pas réussi à faire élire un seul député malgré un pourcentage pratiquement équivalent aux autres partis d’opposition était en mission de professionnalisation de son parti. « Nous n’avons pas eu beaucoup de temps à investir dans l’Est-du-Québec lors des dernières élections et nous n’avons pas eu des résultats très forts non plus », avoue-t-il.
L’exemple de Pascal Bérubé dans Matane-Matapédia a été soulevé. Le chef du Parti conservateur du Québec affirme qu’il savait que sa formation politique s’attaquait à une grosse pointure. « Je sais que le vote est davantage pour l’homme, qui est fort apprécié dans sa communauté, et je respecte ça parce que la politique n’est pas qu’une affaire de parti, mais aussi de faire confiance à notre élu. Et j’imagine que Pascal Bérubé ne sera pas là éternellement, alors ça prendra de la relève à un moment donné », ajoute-t-il, tout en soulignant qu’il était quand même heureux de devancer les libéraux et Québec solidaire dans le comté.
Éric Duhaime explique que le parti a été victime de sa fulgurante montée en popularité, passant de 500 à 63 000 membres en à peine un an. Résultat, le PCQ a obtenu 13% des suffrages contrairement à 1% lors du scrutin précédent. « Maintenant, on a du temps. Je rencontre des militants, des gens d’affaires et des élus afin d’être plus au diapason avec les citoyens de l’Est-du-Québec.
Parler aux gens
Pour Éric Duhaime, il y a plusieurs enjeux dans l’Est-du-Québec qui se traduisent dans les valeurs du Parti conservateur du Québec comme le droit des chasseurs, l’exploitation des ressources et la décentralisation des pouvoirs. « Nous voulons être le parti qui représente le mieux les régions. Actuellement, c’est Pierre Fitzgibbon qui est ministre de Montréal et du développement régional. En Gaspésie, les gens se débrouillent eux-mêmes et n’attendent pas après le gouvernement. C’est aussi ça la liberté individuelle et l’importance de la décentralisation. »
Le principal intéressé écorche au passage la Société des traversiers du Québec. « On voit comment vous vous faites traiter dans vos liaisons avec vos voisins et on constate également que le gouvernement n’est pas nécessairement le meilleur pour gérer le bien public. Avec un peu de privé, on pourrait avoir un peu plus de concurrence, ce qui ne serait pas une mauvaise chose. »
Éric Duhaime confirme que l’accueil des gens et des élus est très bonne jusqu’à maintenant. Pour sa tournée, il était accompagné par Olivier Dumais, un candidat défait qui est passé à quelques centaines de votes d’être élu en Beauce. « Nous avons quatre ans pour être meilleurs et nous serons encore plus prêts aux prochaines élections », conclut-il.
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