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Retour16 mars 2023
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
« En tant que parent, je m’assurerais de la pérennité du transport scolaire » -Pauline Bélanger
GRÈVE DES CHAUFFEURS D'AUTOBUS
©Photo archives
Les chauffeurs d'autobus sont en grève depuis le 13 mars.
La présidente de la CSN pour le Bas-Saint-Laurent, Pauline Bélanger en appelle à la solidarité des parents dans cette grève illimitée des chauffeurs d’Autobus Matanais qui pourrait se poursuivre pendant des jours, voire des semaines.
Pauline Bélanger comprend les désagréments causés par la grève pour les parents qui doivent voyager leur enfant matin et soir, et ce, pour une durée indéterminée. Du même souffle, elle rappelle que le service offert par les chauffeurs que son syndicat représenté est essentiel. « Ça cause un problème pour les parents, mais nous avions déjà avisé les gens. Un moment donné, il faut faire les combats pour avoir de meilleures conditions de travail parce que l’âge moyen des chauffeurs est assez élevé. Il y en a même qui en sont à l’âge de la retraite ou de la préretraite. »
Dans cette optique, la présidente du syndicat rappelle aux parents qui sont touchés par cette grève que le moment est venu de s’assurer de la pérennité du transport scolaire dans la MRC. Pour ce faire, le travail de conducteur d’autobus doit être attrayant si l’on souhaite que des plus jeunes prennent la relève, soutient Pauline Bélanger.
Cette dernière rappelle l’importance du transport scolaire, spécialement en région si les parents ne souhaitent pas avoir à reconduire leurs enfants chaque jour à l’école. « Avec la rareté de main-d’œuvre, c’est le moment d’agir pour tenter de changer les choses et inciter les gens à en faire leur métier si l’on souhaite continuer à avoir un service d’autobus dans la région. »
Le syndicat qui représente les chauffeurs d’autobus scolaires de Matane réitère aussi sa volonté de négocier avec l’employeur. Selon Pauline Bélanger, il n’en tient qu’à Autobus Matanais de faire preuve de bonne volonté en revenant à la table de négociations. « De notre côté, nous sommes prêts à nous asseoir et à discuter. Si l’employeur propose de nouvelles dates de négos, nous répondrons présents. Sinon, ça ira au 29 mars avec le conciliateur. Et on s’entend que ce sera le début du processus. Nous avons quand même confiance que ça pourrait se régler rapidement tout en rappelant que nous mettrons tout en œuvre pour avoir le respect, le salaire et la meilleure convention collective possible. »
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