Un citoyen souhaite que l’Escabelle soit renommée au nom de Robert Rioux

ÉDUCATION

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Robert Rioux a été honoré par la ville de Cap-Chat en 2016.

Le citoyen annemontois P.A. Beaulieu aimerait bien que le Centre de services scolaire des Chic-Chocs considère renommer l’école de l’Escabelle pour l’école Robert-Rioux.

Considérant ce que l’ex-enseignant a fait pour l’école cap-chatienne, l’idée est d’honorer l’homme décédé l’an dernier en renommant l’établissement scolaire à son nom. « Il ne m’a pas enseigné personnellement, mais il a été mon maître de stage pendant trois semaines en 1992 et une deuxième fois en 1993. Je n'aurais pas pu avoir un meilleur maître de stage que lui. C’est quelqu’un d’extraordinaire qui a tellement fait pour le milieu scolaire et la communauté que ce serait de lui rendre un bel hommage que de renommer l’école en son nom », lance P.A. Beaulieu.

Pendant ses années comme enseignant à l’école L’Escabelle de Cap-Chat, Robert Rioux a largement contribué à mettre la culture à l’avant-plan, plus spécialement le théâtre et la musique qui étaient au cœur de ses passions.

D’ailleurs, en 2016, la ville de Cap-Chat avait rendu hommage à l’enseignant en lui remettant une plaque honorifique lors d’une cérémonie où de nombreux témoignages d’affection avaient été rendus à son égard.

Robert Rioux est arrivé dans la petite municipalité haute-gaspésienne en 1966. Alors âgé d’à peine 19 ans, il avait fondé la chorale des Châtelains puis une fanfare et de nombreux groupes musicaux. Sa chorale avait notamment été décorée d’une deuxième position lors d’un concours provincial. À son décès il a légué son piano à l’école de musique Miransol. Un fonds a d’ailleurs été créé en son honneur.

Outre la musique, Robert Rioux a aussi initié plusieurs élèves aux échecs et au théâtre, en prenant le temps de leur apprendre les rudiments du jeu. Ses passions, il les partageait allègrement avec ses amis, collègues et étudiants. Plusieurs se souviendront de son amour de la cuisine, de son plaisir à jardiner et de sa passion pour la peinture et la sculpture.

Paul-André Beaulieu souhaite donc que le milieu se mobilise pour que la mémoire de Robert Rioux continue de vivre à travers le nom de l’école cap-chatienne, histoire que les futures générations sachent qu’un homme dévoué a consacré 43 ans de sa vie à l’enseignement et à l’épanouissement des jeunes de la région.

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