La principale intéressée avait d’ailleurs remporté la première édition de ce rallye en 2019 en compagnie de sa camarade de l’époque, Annie Lapointe. Manon Robinson y retourne cette fois-ci flanquée d’Hélène Laurecelle de Trois-Rivières qui en sera à sa première expérience. C’est d’ailleurs cette dernière qui agira à titre de pilote alors que Manon Robinson aura la tâche d’étudier le GPS et de guider sa camarade de course.

Le rallye se décline en sept jours de course totalisant environ 1 600 km. Le but est d’atteindre le maximum de points de contrôle le plus rapidement possible et rallier l’arrivée en évitant les bris mécaniques et le recours aux équipes de soutien du rallye. « Cette fois-ci, il y aura 20 équipages provenant de sept pays différents dont plusieurs de la Géorgie. Toutefois, je ne pense pas qu’ils seront beaucoup plus avantagés que nous puisque les points de contrôle ne sont jamais connus avant la journée même où nous nous lançons dans l’aventure. Même qu’en venant du Québec, nous avons un certain avantage puisque nous connaissons les terrains montagneux et la neige qui peut parfois tomber dans ce coin du globe », explique celle qui en sera à son quatrième rallye après avoir fait la Géorgie, le rallye des Gazelles et la Rose des Andes.

Manon Robinson est toutefois catégorique. Pour réussir, ça prend une force mentale qui est 80 % de la recette pour remporter un rallye. « Il faut être capable de trouver des solutions en tout temps et ne jamais se décourager. Ensuite, il y a le camion qu’on doit garder en forme jusqu’à la toute fin. Finalement, les outils de navigation sont essentiels si on veut se faire un itinéraire maximal pour rejoindre tous les points de contrôle. »

Les deux filles doivent aussi avoir certaines connaissances mécaniques afin de pouvoir se débrouiller, notamment pour pouvoir changer un pneu au besoin. Elles doivent également s’assurer que tout est optimal sur le camion afin que chaque intervention nécessaire puisse se faire le plus rapidement possible. C’est d’ailleurs à bord d’un Toyota 4Runner baptisé 4Runny que Manon et Hélène effectueront cette épreuve.

Lorsqu’on se lance dans une telle aventure, il y a évidemment des coûts importants qui sont associés. C’est pourquoi l’équipage de Manon est activement à la recherche de commanditaires pour l’aider à financer ce périple. Elle a déjà reçu un coup de main de la MRC de la Haute-Gaspésie, mais elle tente encore de convaincre d’autres commanditaires de participer à l’aventure. On peut d’ailleurs rejoindre Manon par courriel au manonrobinson.mr@gmail.com ou par Facebook.