26 octobre 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Jean-Philippe Thibault - L'Avantage Gaspésien

Steven Richard, directeur général adjoint par intérim, Josée Synnott, directrice générale par intérim, et Julie Pariseau, présidente du conseil d’administration.

La réussite éducative, un personnel scolaire compétent et qualifié ainsi que le bien-être des élèves et du personnel dirigeront les orientations du CSSCC jusqu’en 2027. Pour le premier volet, la réussite éducative, les objectifs sont quantifiables.

Le défi sera par exemple d’augmenter de 1 point de pourcentage le taux de diplomation général au secondaire, chez les garçons spécifiquement et parmi les élèves handicapés et en difficulté d’adaptation et d’apprentissage.

La cible du ministère de l’Éducation est de porter le taux de diplomation à 90 % pour l’ensemble des élèves du Québec d’ici 2030. Celui du CSSCC est actuellement à 83,3% et l’organisation vise 84,3%. Il était de 74,8% avant la pandémie. « Il n’y a pas eu d’évaluation ministérielle avec la pandémie, donc la réussite a été plus haute que la courbe qu’on avait observé avant. On s’attend qu’éventuellement les résultats descendent un peu avec leur retour. C’est la raison pour un choix de 1% », explique Josée Synnott, directrice générale par intérim.

Les ambitions sont encore plus grandes à la formation professionnelle avec une hausse souhaitée de la diplomation de 3 points de pourcentage. Le CSSCC désire également accroître de 4 points la proportion d'élèves qui obtiennent 70% et plus à l'épreuve obligatoire de lecture en français en 4e année et en mathématique en 6e année. « Les études démontrent qu’avec une note entre 70% et 100%, les élèves ont moins de chance de décrocher éventuellement au secondaire », précise Josée Synnott.

Plus globalement, l’organisation souhaite aussi augmenter l'offre de projets pédagogiques particuliers pour les élèves du secondaire. Pour les infrastructures, le défi sera que le nombre de bâtiments avec une note « satisfaisante » atteigne les 50%. Elle est de 39% actuellement. Le Centre de services scolaire des Chic-Chocs possède un parc immobilier de 28 immeubles âgés entre 42 et 88 ans.

Comme partout ailleurs, plusieurs défis se dressent pour atteindre les 14 objectifs. En raison de la pénurie de main-d’œuvre, ce sont par exemple 12 % des enseignants qui n’ont pas une qualification légale et qui ont obtenu une tâche pour cette année. Mais des efforts sont déployés au quotidien pour palier au manque de ressources. Une entente de partenariat avec six recruteurs internationaux a notamment été mise sur pied. L’an dernier, le Service aux entreprises a établi des ententes avec une vingtaine d’entreprises de la région pour répondre à leur besoin de formation. De la francisation a notamment été offerte pour répondre aux besoins d’entreprises qui accueillaient des travailleurs étrangers.