31 octobre 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Joël Charest - L'Avantage Gaspésien

Pour ce qui est des appareils respiratoires autonomes, il s’agit de cylindres d’air que revêtent les pompiers lorsqu’ils doivent pénétrer dans des endroits hostiles, notamment où il y a beaucoup de fumée. « Nous avions des équipements qui arrivaient en fin de vie, alors c’est pour les remplacer. Nous devrions les recevoir sous peu », précise le directeur du Service régionale de sécurité incendie de La Matanie, Jimmy Marceau.

En ce qui a trait aux outils de désincarcération, ceux-ci seront à batteries, ce qui permet une autonomie pouvant aller jusqu’à trois heures. Il y a des avantages non-négligeables à se tourner vers des modèles à batteries. « Ceux que nous avions dataient de 2009 et nécessitaient plus de temps pour effectuer les interventions. De plus, avec les anciens modèles hydrauliques, on devait amener l’unité moteur pour les alimenter, ce qui rendait les interventions plus longues et plus ardues, spécialement lorsqu’on devait intervenir dans des endroits hors-route », ajoute Jimmy Marceau. Une formation spécifique sera aussi suivie par les pompiers puisque ces nouveaux équipements se manipulent différemment.

Les outils de désincarcération comprennent des écarteurs, des cisailles pour la coupe de métal et un vérin pour soulever des poutres et accéder à l’habitacle d’un véhicule. Il s’agit également de nouvel équipement qui remplace ceux qui sont actuellement utilisés lors des interventions.

Parallèlement à l’acquisition de ce matériel, six pompiers ont complété leur formation d’officier non urbain leur octroyant le rang de lieutenant. Il s’agit Steve Roy et Patrick Langlais de Saint-René-de-Matane, Oussama Refas et Yanick Ouellet de Sainte-Félicité, William Dugas des Méchins et Raphaël Helgerson-Gendron de Saint-Adelme.

Tous ces officiers ont suivi leur formation de l’École nationale des pompiers. « Ça représente six séminaires de 15 heures. Nous avions ciblé des besoins dans certaines de nos casernes en raison des départs à la retraite, notamment. Nous comptons actuellement une soixantaine de pompiers, mais nous entrons dans une période intense de recrutement. Les besoins sont grands et nos portes sont grandes ouvertes pour des recrues », complète Jimmy Marceau.