Andrea Rincon : De Bogota à Matane

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©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Andrea Rincon, une habituée des soirées loups-garous au pub ludique Chez Elmo.

Andrea Rincon a quitté sa Colombie natale pour s’installer à Matane. En plus d’avoir trouvé l’amour de sa vie, elle a également découvert un milieu de vie accueillant où il fait bon vivre.

Le 6 juin 2023 marquait l’arrivée officielle d’Andrea dans sa nouvelle ville d’adoption. Fille unique, elle quittait Bogota où vivaient sa mère, sa tante et ses amis pour venir vivre avec celui qui allait devenir son mari. « C’était plus simple pour moi de déménager au Québec que le contraire. C’est pourquoi j’ai pris la décision de venir m’installer ici. C’est tout un changement, mais je ne regrette aucunement ma décision. C’est une nouvelle vie qui commence. »

Si son arrivée s’est faite relativement bien en raison de l’accueil chaleureux qu’elle a eu, autant de sa belle-famille que de la communauté, force est d’admettre qu’il a fallu un peu de temps pour s’adapter à la vie au Québec. N’ayant pas droit aux cours de francisation en raison de son statut de visiteur, elle a appris de manière autodidacte, la langue de Molière. Il a également fallu s’adapter à la température d’ici. Comme le souligne Andrea, en raison de la proximité de la Colombie avec l’Équateur, les variations extrêmes de températures sont moins fréquentes qu’au Québec.

Ce qu’elle a trouvé à Matane est un endroit paisible et chaleureux. « Il y a la mer et la nature tout près et les déplacements sont faciles. On n’a pas à vivre avec le trafic comme dans une grosse ville tel Bogota. De plus, on se sent davantage en sécurité ici », souligne-t-elle.

Travailleuse sociale de formation, Andrea Rincon n’a pas encore le droit de travailler au Québec et les formalités administratives sont loin d’être terminées, mais elle trouve déjà des activités à faire afin de bien meubler son temps. « Je veux m’impliquer dans la communauté. En Colombie, je travaillais, entre autres, avec des enfants et sur des projets qui peuvent ressembler à la Ferme citoyenne. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à m’impliquer. J’aime aussi participer aux activités d’accueil et d’intégration organisées par les organismes de l’endroit. »

Andrea Rincon croit que ce type d’organisme est essentiel pour les immigrants qui arrivent au pays pour toutes sortes de contexte. « C’est difficile de s’intégrer et j’admire les gens qui viennent ici, notamment pour le travail et qui doivent s’adapter rapidement à un nouveau milieu de vie », explique-t-elle. Elle se réjouit aussi qu’il existe des endroits à Matane où les gens peuvent se rencontrer et socialiser.

Andrea se réjouit donc de pouvoir compter sur son mari Mathieu, sa belle-famille et un nouveau réseau de connaissances qui ont tous le même objectif, c’est-à-dire de la faire sentir comme Matanaise à part entière jusqu’à l’obtention des tant-convoités papiers qui confirmeront qu’elle est dorénavant une résidente permanente.

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