Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

26 juin 2024

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Quatre fois plus de participants pour le retour du projet Festif & Safe

GASPÉ

Festif & Safe

©Photo Facebook – TCFGÎM

Le projet Festif & Safe permet notamment de créer des espaces sûrs pour les personnes qui en ressentent le besoin.

Visant à prévenir les agressions à caractère sexuel et les intoxications involontaires en milieu festif, le projet Festif & Safe lancé l’année dernière sera de retour cet été.

Le mandat a été reconduit par la Table de concertation féministe de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui agit avec différents partenaires dont les travailleurs de milieu de la Gaspésie et Aire ouverte. « Il est essentiel de continuer à mettre en place des mesures collectives et non-victimisantes afin de sensibiliser la population aux agressions sexuelles dans les espaces festifs où, on le sait, la consommation a le potentiel d’augmenter les cas d’agressions », note l’agente de développement Charlotte Agostini.

Signe que la démarche est nécessaire, le nombre d’événements et d’endroits intéressés par le projet a explosé depuis son lancement. L’an dernier, trois événements majeurs de la région avaient répondu à l’appel avec le Festi-Plage de Cap-d’Espoir, le Festival BleuBleu de Carleton-sur-Mer et le FMBM de Gaspé. Le Sea Shack de Sainte-Anne-des-Monts avait aussi levé la main.

Cette année, pas moins de 18 entités ont accepté l’invitation. En plus de ceux de l’an dernier s’ajoutent par exemple le Festival en chanson de Petite-Vallée, le Ribfest Gaspésien ou encore le Pub Pit Caribou.

Rappelons que le projet Festif & Safe permet notamment de créer des espaces sûrs pour les personnes qui en ressentent le besoin, d’avoir sur le terrain un travailleur de milieu ou un intervenant qualifié ou encore de former les bénévoles et les équipes de festival. Le tout dans une optique de tolérance zéro.

Changement de nom

 

Par ailleurs, plusieurs auront remarqué que ce qui était jadis nommé la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine est maintenant devenu la Table de concertation féministe Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (TCFGÎM).

L’organisation explique que depuis leur fondation en 1997, les membres étaient exclusivement des groupes de femmes, comme des maisons d’aide et d’hébergement, des CALACS ou des centres de femmes. Or, plusieurs groupes mixtes travaillent également sur des enjeux féministes dans la région. Le changement de nom se veut tourné « vers un féminisme plus inclusif », puisque plusieurs femmes sont moins représentées depuis des décennies au sein du mouvement féministe majoritaire.

C’est le cas par exemple des femmes de la diversité sexuelle et de genre, des femmes anglophones, des femmes issues de l’immigration, et plusieurs autres encore, qui ne sont pas nécessairement organisées en « groupes de femmes ». Les personnes trans et non-binaires vivent elles aussi les oppressions patriarcales, note la TCFGÎM, qui indique que le mouvement féministe doit être solidaire de leurs revendications.

« Ce sont des questions qu’on voit émerger à plusieurs endroits en ce moment. Nous sentons que nous avons la responsabilité de nous questionner, de chercher à éclairer nos angles morts. C’est essentiel qu’on ne laisse aucune femme derrière », conclut Nastassia Williams, coordonnatrice de la Table.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média