Sainte-Anne-des-Monts demande de nouvelles résidences étudiantes

ÉDUCATION

©Photo Gracieuseté

Le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes.

Le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes demande au ministère de l’Éducation de pencher favorablement pour un projet de résidences étudiantes sur son territoire.

En fait, le projet existe déjà et a fait son chemin sur le bureau du ministre de l’Éducation avec une fin de non-recevoir. « Le projet déposé par le Centre de services scolaire des Chic-Chocs est celui d’une école neuve pour remplacer le Centre Champagnat qui a été évacué depuis bientôt trois ans. Ce projet comprend l’ajout de 25 résidences étudiantes à même le bâtiment scolaire. Le tout serait bâti sur le lieu des anciennes résidences étudiantes adjacentes à l’école Gabriel-Le Courtois », explique le maire Simon Deschênes.

À la suite du premier refus du ministère de l’Éducation, le CSSCC est retourné sur la planche à dessin afin d’apporter quelques modifications au projet. Le souhait est maintenant que le tout soit accepté tel quel afin que la construction puisse débuter le plus tôt possible.

En attendant, le maire sollicite aussi la population à participer à l’effort de guerre en offrant des chambres ou des logements à louer pour combler le manque d’appartements pour les étudiants en formation professionnelle dont le nombre doublera bientôt en montage de lignes électriques. « On aurait dû voir arriver ça il y a fort longtemps. Mais nous en sommes rendus là. Donc, ce qu’on demande aux gens qui pourraient être concernés est de penser à changer la vocation de leur bâtiment en résidences étudiantes. Ça peut être une ancienne résidence pour aînés, une maison, peu importe. L’idée est de pouvoir répondre à la demande en attendant une construction neuve », ajoute Simon Deschênes.

Le besoin est ciblé et criant et les possibilités pour que le Centre de services scolaire soit propriétaire d’un terrain où serait bâtie une autre éventuelle résidence étudiante privée pourrait aussi être une avenue envisageable. Le but est d’éviter de perdre des étudiants en raison d’un manque de logements.

Un premier appel à la population via les réseaux sociaux a permis d’obtenir des réponses de promoteurs privés qui envisagent la transformation de bâtiments actuels. Pour Simon Deschênes, plus les gens participeront à l’effort, plus le problème se résorbera rapidement.

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