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24 juillet 2024

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Moins de saumons pour les pêcheurs

Saumon

©Photo Noé Millette-Lamoureux

Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) annonce une importante réduction du contingent quotidien de saumons remis à l'eau et de petits saumons pris et gardés pour la saison 2024.

La faible montaison des saumons atlantiques, «largement en deçà de la moyenne dans la plupart des rivières du Québec méridional », a mené le MELCCFP a appliquer cette modification règlementaire qui entrera en vigueur le 25 juillet. « Ces mesures ont pour objectif de favoriser la pérennité des populations de saumons », explique-t-on.

D'une part, le contingent quotidien permis de saumons capturés et remis à l'eau passe de trois à deux dans l’ensemble des rivières du Bas-Saint-Laurent, de la Capitale-Nationale, de la Côte-Nord (y compris l'île d'Anticosti), de la Gaspésie et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, sauf pour les rivières de la Basse-Côte-Nord où un tel contingent était inexistant auparavant et est maintenant établi à trois.

Qui plus est, les chiffres concernant le contingent quotidien de petits saumons pris et gardés est modifiée, indépendamment pour chaque rivière, conformément au plan de gestion du saumon qui classe les rivières selon certaines catégories à partir de la moyenne d'abondance des cinq dernières années :

Grosso modo, le contingent quotidien permis de petits saumons pris et gardés passe de deux à un pour les rivières dont la population est classée dans la zone saine et d’un seul ou à zéro pour les rivières dont la population est classée dans la zone de prudence selon le niveau de précarité de l'espèce dans chaque rivière.

La remise à l'eau de tous les saumons est obligatoire pour les rivières dont la population est classée dans la zone critique.

Les citoyens sont invités à poursuivre leur collaboration en dénonçant tout acte de braconnage en communiquant avec SOS Braconnage - Urgence faune sauvage par téléphone, au numéro sans frais 1 800 463-2191 ou par Internet, un service gratuit et confidentiel.

Émélie Bernier, journaliste de l’Initiative de journalisme local, Journal le Manic

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