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03 octobre 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

5 questions à Kristina Michaud à l’aube du déclenchement des élections

POLITIQUE FÉDÉRALE

Kristina Mchaud

©Jean-Philippe Thibault - L'Avantage Gaspésien

La députée bloquiste Kristina Michaud

Alors que le gouvernement libéral minoritaire de Justin Trudeau pourrait tomber à tout moment, on a posé cinq questions à la députée bloquiste d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia sur sa perception du contexte politique actuel.

1- Souhaitez-vous l’élection d’un gouvernement majoritaire ou minoritaire?

C’est toujours intéressant de travailler dans un contexte de gouvernement minoritaire puisqu’on peut négocier et faire des gains pour nos régions. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu l’occasion de travailler avec un gouvernement majoritaire. Mais c’est certain que l’appui des autres partis n’est pas nécessaire. C’est pour ça qu’on souhaite avoir une opposition forte du Bloc québécois. Quoi qu’il en soit, on travaillera avec le gouvernement qui sera élu.

2- Si on souhaite faire tomber le gouvernement Trudeau, doit-on en déduire que le Bloc est à l’aise d’avoir Pierre Poilièvre comme premier ministre?

On n’a pas le choix de travailler avec qui sera élu. L’un n’est pas meilleur que l’autre. On a Justin Trudeau ou Pierre Poilièvre. C’est un choix difficile puisqu’on veut ni un, ni l’autre. Ça amène une dynamique qui n’est pas facile. Le seul réconfort qu’on peut avoir, c’est de savoir que le Bloc parlera haut et fort pour défendre les intérêts du Québec; soit protéger la langue française et la laïcité de l’État; ce qui ne serait pas le cas si c’est seulement ces deux grands partis fédéraux qui prennent toute la place.

3- Est-ce qu’on se dit qu’un gouvernement Poilièvre aiderait l’agenda souverainiste?

C’est le genre de réflexion qui nous passe par l’esprit. C’est sûr que je ne souhaite pas au Canada d’avoir un gouvernement Poilièvre car sur plusieurs enjeux, ça peut être difficile. On ne veut pas retourner sur des questions comme le droit à l’avortement. Dans ce cas-là, c’est pas impossible qu’un gouvernement conservateur pourrait raviver la flamme de certains souverainistes qui se diraient que c’est peut être mieux si on décidait par nous-mêmes.

4- Que pensez-vous de l’ingérence du premier ministre du Québec dans les campagnes fédérales?

C’est particulier. Si M. Legault veut faire de la politique fédérale, il devrait attendre des élections pour se présenter. On a vu les négociations qu’il a eu avec Ottawa au sujet de l’immigration. Ça n’a pas tellement avancé. Personnellement, je trouve ça boiteux et maladroit de se coller à un chef qui n’a pas encore démontré quel était son plan pour l’immigration. Si j’étais M. Legault, je garderais mes couleurs politiques derrière les portes closes. On a surtout l’impression qu’il veut nuire à M. Saint-Pierre Plamondon, mais si les dossiers du Québec font autant jaser à Ottawa, c’est grâce au Bloc, alors il devrait nous remercier.

5- Que pensez-vous de vos chances de l’emporter advenant un déclenchement d’élections dans les prochaines semaines?

Je pense que le travail que j’ai fait localement et à la Chambre des Communes a été apprécié. C’est astronomique, la quantité de gens qu’on a aidé avec des dossiers fédéraux. Ça devrait bien aller même si j’ai une grande partie d’une nouvelle circonscription à couvrir cette fois-ci.

 

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