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23 octobre 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Moyens de pression à venir dans le réseau de services éducatifs en milieu familial

PETITE ENFANCE

écoles et garderies

©Photo gracieuseté - L'Avantage Gaspésien

Les éducatrices en milieu familial pourraient déclencher des moyens de pression dès le 11 novembre si une entente ne survient pas d’ici là avec le gouvernement du Québec.

Après plus d’un an de négociations qui avancent à pas de tortues, la Fédération des intervenantes en petite enfance associées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) estime que le moment est venu de se faire entendre plus bruyamment. « Il y a 350 responsables dans le grand Bas-Saint-Laurent-Gaspésie. Nous avons demandé une offre bonifiée au gouvernement lors de la dernière rencontre puisque les offres sur la table ne tiennent pas compte de l’inflation. Mais comme nous n’avons toujours pas reçu de nouvelle offre, nous avons décidé de déclencher des moyens de pression », explique la présidente du syndicat, Anne-Marie Bellerose.

Dès le 11 novembre, les moyens de pression débuteront. Pendant cinq semaines, les heures d’ouverture seront repoussées à commencer par 30 minutes la première semaine. Le syndicat précise qu’il souhaite annoncer ces moyens de pression afin que les parents puissent s’organiser en amont. 

Un des enjeux majeurs sur la table est le fait que les éducatrices en milieu familial sont payées avec des subventions plutôt qu’être des salariées. Cela occasionne des frais pour celles-ci qui doivent acheter leur matériel pour le bon fonctionnement de leur garderie. « On parle de la nourriture, des jouets, du matériel pour les services etc. Avec l’inflation et la hausse fulgurante du coût de la vie, les éducatrices n'ont pas eu d’augmentation de subvention », ajoute Anne-Marie Bellerose.

Quant à savoir si les parents font encore les frais de cette négociation, Anne-Marie Bellerose est confiante que ceux-ci savent faire la part des choses et qu’ils continuent à soutenir les éducatrices dans leurs revendications. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les moyens de pression sont déjà annoncés. « Personne veut faire la grève, mais on sent que c’est la seule façon qu’on nous entendra. Il faut investir pour éviter que nos ressources ferment leurs portes. C’est la seule façon de maintenir des services de qualité et attirer d’autres éducatrices vers cette profession », ajoute la leader syndicale.

Aux dernières nouvelles, plus de 30 000 enfants sont toujours sur une liste d’attente d’une place en CPE ou en garderie subventionnée. « Les besoins sont encore criants. Si l’on regarde le bilan des ouvertures versus les fermetures, c’est l’équivalent de trois places qui ont été créées au Québec. »

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