Culture
Retour29 octobre 2024
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Une deuxième édition du Festival Tidelidam! à Matane
©Photo Gracieuseté - Michel Grou
Une image croquée de la première édition de Tidelidam!
L’école de musique de Matane revient en force avec une deuxième édition du Festival Tidelidam! présenté du 28 novembre au 2 décembre en collaboration avec l’école de ballet-jazz de Matane et le Cercle de Fermières.
Cette année, l’école de musique de Matane propose une programmation variée sur quatre jours où les arts traditionnels et la musique folklorique seront à l’honneur. L’idée est de mettre la culture traditionnelle québécoise de l’avant. « C’est une culture et une tradition orale qui risque de disparaître avec les artistes et artisans qui sont vieillissants et je trouve important de la perpétuer et de la transmettre. Autant pour la musique, la danse que les arts textiles, j’estime que c’est une culture rassembleuse pour toutes les générations et les gens de toutes les nationalités. On remarque d’ailleurs plusieurs similitudes, ne serait-ce que dans les plats traditionnels », indique la directrice de l’école de musique, Isabelle Roy. Pour cette dernière, dans une époque de repli identitaire, le réflexe devrait davantage être au partage des cultures et aux rassemblements,
Le festival commencera avec un 5 à 7 autour d’une bière et d’un buffet traditionnel avec du cipaille en compagnie de la violoniste annemontoise, Émilie Brûlé. L’étendue du répertoire musical de l’artiste passe du baroque au médiéval en prenant un détour par le traditionnel et le classique. Cette dernière a d’ailleurs vu son talent être reconnu par le Prix de la musique folk acadienne. La détentrice d’une maîtrise en interprétation de la musique ancienne au violon risque d’en surprendre plus d’un.
Il y aura aussi un autre 5 à 7 de chanson traditionnelle, cette fois-ci avec Martin Henry, un violoneux et mandoliniste amoureux de la musique traditionnelle gaspésienne. L’artiste de Bonaventure sera accompagné de Laurie-Anne Bruneau de Matane, également passionnée de folklore. « C’est agréable de constater qu’un jeune visage s’intéresse à cette musique et tient aussi à la partager », ajoute Isabelle Roy.
Il y aura aussi une veillée de danse câllée en compagnie de Sabin Jacques, un accordéoniste de Saint-René-de-Matane, Rachel Aucoin à qui l’on doit plusieurs événements destinés à faire vivre la musique traditionnelle. Surdouée du piano, l’artiste est passée maître dans l’art d’enseigner cette passion qui l’anime et aussi de la partager à travers des soirées endiablées. Finalement, Richard Forest, violoneux et compositeur à qui l’on doit, entre autres, le Réel de Montebello et la Valse des bois sera aussi de la fête. Ensemble, les trois comparses reforment Domino, un groupe dont la mission est de faire swinguer les gens de La Matanie.
Également au programme, le Cercle de Fermières de Matane partagera son savoir-faire avec une initiation au tissage. Les femmes tiendront aussi un petit marché de Noël sur deux jours où il sera possible de se procurer leurs œuvres et créations exclusives. Finalement, le Club Gigus offrira un atelier d’initiation à la gigue le samedi 30 novembre à midi.
La directrice de l’école de danse souhaite que les gens profitent et s’approprient ce festival dont toutes les activités sont gratuites à l’exception de la soirée danse câllée.
On peut s’informer davantage sur toutes les activités et obtenir les dates, heures et lieux précis en consultant les événements de la page Facebook de l’école de musique de Matane.
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