Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

07 novembre 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La Haute-Gaspésie sous vigie policière

Sûreté du Québec

©Sûreté du Québec

Les événements des dernières semaines ont poussé la Sûreté du Québec à prendre des mesures additionnelles pour s’assurer de baisser les tensions et ramener un sentiment de sécurité dans la population.

Les 28 et 29 octobre derniers, deux événements violents sont survenus à Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts menant à l’arrestation de trois individus. « À la suite de ces événements, l’enquête tente à démontrer que les victimes de ses agressions n’ont pas été choisies de façon aléatoire. Les deux événements pourraient être liés », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Afin de calmer le climat de tension qui règne, la Sûreté du Québec a décidé de déployer des mesures d’atténuation d’impacts qui se traduisent notamment par des visites de policiers chez des résidents et des commerces. Les élus locaux ont aussi été rencontrés. « Le but est de sensibiliser les gens et tenter de recueillir de l’information. Les policiers ont aussi augmenté leur visibilité dans certains secteurs ciblés afin d’augmenter la sécurité des citoyens », ajoute Frédéric Deshaies.

Les violences qui ont été vécues seraient liées au contrôle du trafic de stupéfiants. On parle d’un conflit entre différents acteurs du milieu criminel.

Du côté du préfet de la Haute-Gaspésie, cette situation démontre que l’heure ne devrait pas être aux coupures d’effectifs policiers, mais bien le contraire. « On sent une inquiétude dans la population à la suite de ces événements. On souhaite qu’on ajoute des effectifs en lien avec le crime organisé pour assurer la sécurité de notre monde. On remet vivement en doute l’étude qui recommande l’abolition d’un poste de policier pour notre MRC. »

La recrudescence des violences met davantage de pression sur les policiers en place qui se retrouvent avec des dossiers plus lourds à gérer. « Je crois que la désorganisation du crime a pris les autorités par surprise et ils n’ont pas vu venir la hausse des violences sur le terrain alors que même ceux qui avaient l’habitude de contrôler ce milieu sont eux-mêmes dépassés par les événements. Je pense notamment à la hausse du nombre de jeunes qui sont impliqués dans le milieu criminel. »

Les élus de la Haute-Gaspésie demandent d’ailleurs de rétablir le poste aboli. Du côté de la Sûreté du Québec, on rappelle aux citoyens qu’ils sont aux premières loges pour aider les policiers en leur fournissant des informations pertinentes qui pourraient aider à résoudre certains crimes. On rappelle d’ailleurs que toute personne qui détiendrait de l’information au sujet de tout événement louche ou qui est témoin de comportements suspects peuvent communiquer en tout temps à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média