25 novembre 2024

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©Photo : gracieuseté

L'esseulée

En effet, l’œuvre a trouvé une nouvelle maison près de la Bibliothèque Jean-Louis-Desrosiers, au cœur d’un espace culturel. Derrière la sculpture se déploie l’une des murales du circuit de fresques Les Murmures de la Ville.

Incidemment, la sculpture de Langevin, qui porte un message sur l'intimidation et la résilience, suscite un dialogue sur la nécessité de bâtir des espaces inclusifs et respectueux. L’artiste, connu pour ses œuvres contemporaines et engagées, a voulu que cette sculpture serve de symbole de solidarité, incitant les citoyens à réfléchir à l’impact des comportements nuisibles tout en célébrant la force collective contre ces fléaux sociaux.

Comme l’explique l’artiste sur son site web : « l’œuvre nous montre trois adolescents légèrement plus grands que nature, en position assise sur deux bancs. Les personnages, par leur attitude, sont représentatifs des trois éléments propres au phénomène de l’intimidation : l’intimidateur, le témoin, la victime. À noter que l’espace vacant près de L’esseulée permet à quiconque désire symboliquement l’accompagner, de s’asseoir à ses côtés. »

C’est à la suite du suicide médiatisé d’une adolescente de la Gaspésie que Roger Langevin a répondu à l’appel d’un donateur anonyme voulant installer une œuvre dans cette région. Le sculpteur s’est senti concerné non seulement par ce suicide duquel il fallait collectivement pouvoir tirer des leçons, mais aussi par le fait qu’une de ses propres filles avait jadis elle-même été gravement intimidée. Une fois le modèle original de L’esseulée réalisé en argile, l’idée de multiplier l’œuvre en vue de la placer en divers endroits du Québec s’est imposée, comme on peut aussi lire sur le site web de monsieur Langevin.

Réalisée en plusieurs exemplaires, l’œuvre en fibre de verre se trouve notamment en plus de Mont-Joli à Mont-Laurier, Sainte-Adèle, Fermont, Chandler, LaSalle, Magog et Saint-Lambert.

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