Matane limite les hausses de taxes à 2,5 %

BUDGET MUNICIPAL 2025

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Eddy Métivier a présenté le budget de Matane 2025 qui s'élève 44,7 M$.

Malgré le contexte économique difficile et l’inflation qui a marqué la dernière année, la Ville de Matane a présenté un budget où les hausses de taxes ont été limitées à 2,5 %.

Le maire Eddy Métivier s’est dit fier d’avoir réalisé « ce tour de force » malgré la pression économique qui pèse sur l’ensemble des municipalités du Québec. « Nous avons travaillé fort pour éviter une hausse marquée du compte de taxes aux contribuables. Dans les circonstances, nous sommes fiers du budget que nous présentons. »

Ainsi, pour une résidence unifamiliale moyenne estimée à 176 000 $, la hausse représente 76 $ par année, soit 0,0257 $ par 100 $ d’évaluation et 11,95 $ pour ce qui est des tarifs, soit les services d’aqueduc, d’égouts et des matière résiduelles.

Pour ce qui est autres immeubles, les hausses de taxes varient entre 1,33 jusqu’à 3,9421. Cette dernière hausse est pour les propriétaires de terrains vagues, le but étant de leur forcer la main pour que ces terrains soient développés ou vendus à des propriétaires qui ont des projets immobiliers.

Pour ce qui est de l’année 2025, de nombreux projets sont sur la table à commencer par le complexe aquatique qui est en tête liste. Ayant reçu l’aval du gouvernement provincial, Matane pourra enfin réaliser ce projet majeur qui était dans les plans du conseil municipal depuis un bon moment.

Par ailleurs, la rue Notre-Dame continuera sa cure de jouvence, la revitalisation de l’ancienne usine Smurfit Stone, les projets gagnants du budget participatif seront réalisés, soit l’installation de terrains synthétiques et l’amélioration du mobilier urbain au Parc des Îles, à Petit-Matane et dans le secteur Saint-Luc.

Le maire Métivier s’avance aussi sur d’autres projets. « Nous cherchons toujours l’endroit idéal pour implanter un nouveau skatepark en béton. L’endroit actuel est trop instable et on craint que le béton se fissurerait trop rapidement. Il y a aussi le projet de fourrière. Nous croyons que le parc industriel serait parfait puisque ça empêcherait certains citoyens de se plaindre des jappements de chiens, mais encore là, le bâtiment que nous avions ciblé révèle de mauvaises surprises, comme de la moisissure. Nous devrons analyser le tout davantage. »

Finalement, il ne serait pas impossible de voir un projet résidentiel abordable voir le jour dans le secteur de l’ancienne usine Canadelle. Il y aurait actuellement des pourparlers avec certains organismes, mais les discussions sont encore embryonnaires.

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