16 décembre 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Vic Pelletier en compagnie du député Pascal Bérubé.

L’homme d’affaires originaire de Sainte-Anne-des-Monts est devenu, au fil du temps, un nom incontournable dans la région. Ayant fondé son entreprise en 1987, PVP Media est aujourd’hui, une maison de production qui créée des séries documentaires, des fictions et des longs métrages. La notoriété de Vic Pelletier et de son entreprise sont indéniables.

Passionné d’images en mouvement et de nature, Vic Pelletier a voyagé aux deux extrémités de la planète afin d’y produire des films d’envergure internationale comme « Montagne » et « Ellesmere… en haut du monde ». Cette réalisation lui a d’ailleurs valu un premier prix au Festival du film d’aventure au Japon. Le visionnaire qu’il est a aussi touché à l’animation et aux médias numériques.

C’est en 2012 qu’il produit son premier long métrage, « La maison du pêcheur » qui raconte l’histoire des frères Rose et de leur comparse, Francis Simard à l’aube des événements qui ont mené à la crise d’octobre en 1969. Le film met en vedette Mikahïl Ahooja, Vincent-Guillaume Otis et Benoit Langlais.

En plus de sa carrière au sein de sa maison de production, Vic Pelletier a aussi été enseignant en photographie au Cégep de Matane pendant 34 ans avant de prendre sa retraite bien méritée. Il a toutefois continué de travailler dans l’entreprise qui porte son nom jusqu’en 2018. Peu de temps avant, il avait été élevé au rang de bâtisseur par le Chambre de commerce et d’industrie de La Matanie.

Lors d’un hommage vidéo diffusé en son honneur, on entend la journaliste Karina Marceau décrire celui pour qui elle a collaboré sur plusieurs projets de longs reportages. « Vic Peletier, c’est un peu le Astérix de Matane. Il faut œuvre dans le domaine du cinéma et de la télévision pour constater que l’entreprise qu’il a mise sur pied à Matane est un OVNI dans le milieu. Réussir à aller chercher autant de talent et à produire autant d’excellents films, c’est quelque chose dont on se faire parler souvent lorsqu’on retourne à Montréal. »

« Le groupe PVP est à Matane ce qu’Ubisoft est à Montréal, c’est-à-dire, un acteur économique majeur issu du monde des airs. Ça, on le doit au flair, à la perspicacité, au font de bœuf, à la tête de cochon et à l’art de l’improvisation de celui à qui on lève notre chapeau aujourd’hui de façon méritée », a ajouté le documentariste, Luc Cyr.

C’est donc pour sa vision, son sens de l’innovation et le rayonnement qu’il a apporté à Matane que le député, Pascal Bérubé, a jugé qu’il méritait amplement une médaille honorifique de l’Assemblée nationale.