17 janvier 2025

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Jean-Philippe Thibualt - L'Avantage Gaspésien

La ministre Diane Lebouthillier.

Diane Lebouthillier a donné son appui à l’ex-ministre des Finances, mentionnant qu’elle était la candidate idéale pour le poste de cheffe. « Nous sommes à un moment critique pour l’avenir de notre pays. Chrystia Freeland a toujours eu à cœur le Québec le français. En la côtoyant depuis plus de neuf ans, je peux vous dire qu’elle est la meilleure pour incarner le changement dont nous avons besoin au Parti libéral du Canada. »

Rappelons que Chrystia Freeland avait claqué la porte du Parti libéral alors qu’elle était sur le point de présenter une mise à jour économique. Dans une lettre adressée au Premier ministre Trudeau, aussi publiée sur son compte X, Chrystia Freeland avait indiqué que le lien de confiance était brisé avec le Premier ministre. Cette lettre fait suite à une conversation avec Justin Trudeau où il lui avait demandé d’accepter un autre ministère que celui des Finances.

Quelques jours auparavant, Diane Lebouthillier avait commenté la démission de Justin Trudeau en mentionnant qu’elle lui serait toujours reconnaissante pour les postes successifs au sein du ministère du Revenu national et des Pêches, des Océans et de la Garde côtière. « Il a mis une unilingue francophone – une petite fille de la Gaspésie – assise au conseil des ministres. Quand je regarde les retombées économiques que ç’a eues au cours des 10 dernières années pour la région, il va avoir ma reconnaissance éternelle. C’est la région du Canada où il y a eu le plus d’investissement au niveau rural en 2019. »

Au moment d’écrire ces lignes, trois candidats étaient en lice pour le poste de chef du PLC, soit Chrystia Freeland, Mark Carney, ancien directeur de la Banque du Canada et Frank Baylis, un milliardaire québécois qui a fait fortune en reprenant l’entreprise familiale œuvrant dans l’équipement médical.