26 février 2025

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo depositphotos.com

Le portrait est grosso modo le même qu’il y a deux ans, en 2020. Rocher-Percé et La Haute-Gaspésie ferment la marche avec respectivement la 103e et avant-dernière place, et la 104e et dernière position.

Selon les résultats partagés aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), la Gaspésie a encore beaucoup de chemin à faire. Toutes les MRC – exception faite de celle de La Côte-de-Gaspé – se retrouvent dans le dernier quintile, soit les 20% qui performent le moins bien. Les données reflètent le portrait en 2022; l’ISQ fait une mise à jour à tous les deux ans de son indice de vitalité économique. Le portrait est grosso modo le même qu’il y a deux ans, en 2020. Rocher-Percé et La Haute-Gaspésie ferment la marche avec respectivement la 103e et avant-dernière place, et la 104e et dernière position. Bonaventure est 98e et Avignon 94e. La Côte-de-Gaspé fait un peu mieux avec une 70e place (quatrième quintile).

Plus spécifiquement, seulement cinq municipalités sur une quarantaine en Gaspésie se retrouvent dans le troisième quintile : Mont-Saint-Pierre, Gaspé, Saint-Siméon, Cascapédia-Saint-Jules et Maria. Gaspé est la ville avec le revenu total médian le plus haut dans la région, à 45 500$. À l’autre bout du spectre, La Martre, en Haute-Gaspésie, se retrouve au 1140e et dernier rang, à 29 700$.

En fait, plus de la moitié des localités (28) de la région se classent dans le cinquième et dernier quintile de l’indice. La Gaspésie – incluant les Îles-de-la-Madeleine – est la seule région au Québec à n’avoir aucune localité dans les deux premiers quintiles.

L’ISQ remarque d’ailleurs que les municipalités qui sont les moins vitalisées sur le plan économique – dans le dernier quintile – sont généralement de petite taille, ce qui est le lot de plusieurs d’entre elles en Gaspésie. Seulement deux comptent plus de 7 000 personnes : Chandler ainsi que Louiseville, en Mauricie.

L’indice de vitalité économique

Cet indice regroupe et représente le revenu total médian (revenu avant impôt) des particuliers de 18 ans et plus, le taux de travailleurs de 25 à 64 ans et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans. Il est notamment utilisé par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour la répartition budgétaire des enveloppes destinées au développement local et régional.