Culture
Retour06 mars 2025
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Conversations intergénérationnelles : un balado féministe créé en Haute-Gaspésie

©Photo Gracieuseté - Marie-Josée Lemieux
Les acteurs de la retraite d'écriture du Salon58.
Mandoline Hybride, organisme à vocation culturelle et artistique, lance une série de quatre balados où des artistes de la Haute-Gaspésie et d’ailleurs abordent différents sujets passant des relations interpersonnelles à la vie en région et le monde du travail.
C’est pendant une retraite d’écriture s’étant tenue au Salon58 de Marsoui en avril dernier que le balado de quatre épisodes de 40 minutes a été enregistré. Au total, 21 personnes échangent sur différents sujets. Le premier épisode parle des différences entre la vie en région et en ville, l’accès aux services, la diversité culturelle et l’anonymat versus l’exposition. Quant aux autres épisodes, ils traitent de l’importance et l’influence des médias et l’arrivée de médias alternatifs, le positionnement des différentes générations envers le monde du travail ainsi que les relations interpersonnelles.
Les épisodes sont facilités, pour reprendre les mots de Mandoline hybride, par Priscilla Guy de Marsoui, Emma Desgens, Élise Ross-Nadié et Karla Étienne. Pendant les conversations, on reconnaît plusieurs personnes de la région dont Renée Gasse, la mairesse de Marsoui, mais également une figure incontournable du développement culturel du petite village, Marlène Sohier, également de Marsoui, Carmelle Bernatchez, Émilie Sabourin, Ginette Bonami, Louise Lafond et Gabrielle Bücheler de La Martre, Julie Fournier et Sarah Paradis de Sainte-Anne-des-Monts. D’autres participants de Montréal, de la Baie-des-Chaleurs et d’un peu partout au Québec offrent aussi leur point de vue dans ces conversations intergénérationnelles.
Mandoline Hybride tient aussi à aborder le sujet de la reconnaissance territoriale. C’est pourquoi on précise que les conversations se sont tenues en territoire Mi'gmaq non cédé, dans le 7e District du Mig’magi, Gespe’gewa’gi. « Les personnes qui s’expriment sont en grande partie issues de descendance coloniale, d’autres sont afrodescendantes et les origines de certaines sont parfois multiples. Les participant⸱e⸱s souhaitent reconnaître la responsabilité de partager des discours de manière réfléchie dans l’espace public, de même que la nécessité de mettre en pratique des stratégies visant à décoloniser gestes et pensées. »
Pour écouter les épisodes du balado, on peut se rendre sur le site internet www.mandolinehybride.com et choisir l’option Spotify ou Apple music.
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