Jean-Pierre Pigeon sera à nouveau candidat conservateur en Gaspésie

ÉLECTIONS FÉDÉRALES

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Jean-Pierre Pigeon tente sa chance pour une 4e fois en se présentant pour les Conservateurs.

L’Annemontois Jean-Pierre Pigeon briguera les suffrages pour une quatrième fois consécutive dans la circonscription Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj.

Il y aura assurément un sentiment de déjà-vu pour l’ex-président de la Commission scolaire des Chic-Chocs et conseiller financier alors qu’il affrontera la députée sortante, Diane Lebouthillier. Cet affrontement sera le quatrième de suite entre les deux candidats. Chaque fois, Jean-Pierre Pigeon a terminé la course derrière la libérale et le représentant du Bloc québécois avec un score oscillant autour de 3 000 votes.

Si son parti était loin en tête dans les sondages il y a à peine un mois, l’effet Trump semble avoir donné de l’élan au clan libéral. Les deux formations politiques sont aujourd’hui nez-à-nez et les intentions de vote semblent plutôt volatiles d’un sondage à l’autre. Pour le principal intéressé, la campagne électorale qui s’annonce sera l’occasion de faire valoir son bagage d’expérience et de connaissances des enjeux. « Le parti conservateur voulait quelqu’un qui connaissait le comté. J’ai des contacts un peu partout dans la région et maintenant que je suis à la retraite, j’ai du temps à consacrer. Je suis en santé, je connais les rouages à Ottawa et je ne me présente pas parce que je me cherche un emploi. Je le fais parce que j’ai envie de représenter mes concitoyens. »

Le jeune homme de 73 ans croit qu’il est bien placé pour représenter les intérêts de la circonscription. « Le gouvernement actuel est là depuis 10 ans et nous sommes mûrs pour du changement. Il y a des enjeux à attaquer de front, notamment dans le secteur des pêches. Il y a beaucoup d’inquiétude et on nage un peu dans l’inconnu avec ce qui se passe au sud de la frontière. Il y aura des décisions importantes à prendre. »

Jean-Pierre Pigeon invite les électeurs à bien regarder la plateforme électorale de son chef afin de se faire une idée et ensuite se demander qui serait la meilleure personne pour diriger le pays dans ces temps incertains. « Le chef joue pour beaucoup, mais pour ma part, j’ai levé la main et si les gens veulent de moi, je vais mettre toute mon expérience et mes contacts au service de mes concitoyens », conclut-il.

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