19 mars 2025

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Des professeurs passionnés comme Isabelle, Anne, Mario et Miki façonnent l'image de l'école de musique de Matane.

Ce don important s’inscrit dans la volonté de l’école de rendre la musique accessible à toute personne ayant envie de s’initier à un nouvel instrument. Au cours des dernières années, le corps professoral a changé et de nouveaux passionnés de musique se sont joints à l’équipe. Qu’il s’agisse de Michaël Lecomte qui propage l’amour du ukulélé ou Mario Hamilton qui partage le plaisir du djembé, les assoiffés d’apprentissage musical ont toutes les options en main pour un parcours adapté à leurs besoins.

Toujours dans un optique de démocratisation de la musique, l’école avait décidé, de concert avec les autres institutions de la région de faire revivre le concours de musique du Bas-Saint-Laurent où les musiciens en herbe peuvent se produire sur scène devant public tout en ayant un retour sur leurs performances.

Quant au don de 12 000 $ d’Arsenal Média, il aidera notamment l’école à faire l’acquisition d’instruments plus rares. On parle d’accordéons, de xylophones, des trompettes, trombones, timbales et même des guitares 12 cordes. Ainsi, le conseil d’administration présidé par André Harvey est d’avis que l’ajout d’instruments sera propice à la découverte, l’expérimentation et la création. D’ailleurs, pour donner un avant-goût de ce qui est offert à l’école à d’éventuels élèves, les professeurs présenteront un concert le samedi 12 avril dès 19 h 30 à l’auditorium de l’école secondaire de Matane.

La directrice de l’école, Isabelle Roy, y va d’un brin de philosophie pour décrire la suite des choses. « Nos professeurs sont unis derrière la mission de l’École. À l’instar d’Arsenal Media, nous espérons que toute la communauté répondra présente et viendra assister à ce concert, qui témoigne du rôle de l’École comme vecteur de développement économique et social et de l’importance de la culture et de l’éducation comme rempart à la violence et à l’obscurantisme. »