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15 avril 2025

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Méfaits au bureau de Maïté Blanchette Vézina

Vandalisme

©Photo Facebook

Une photo des méfaits commis au bureau de comté de Maïté Blanchette Vézina.

La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a dénoncé sur les réseaux sociaux, jeudi matin, les méfaits commis à son bureau de comté, en lien avec son projet de loi 93 qui concerne l’entreprise américaine Stablex.

Sur les images partagées sur sa page Facebook, il est possible de lire le nom de la compagnie à deux endroits différents. Des déchets ont aussi été déposés devant la porte de son bureau.

« Ce genre de comportement est non seulement irrespectueux, mais totalement inacceptable. De telles actions n’ont pas leur place dans une société démocratique où les échanges d’idées doivent se faire dans le respect, même dans la divergence. Mon bureau est un lieu d’accueil, d’écoute et de services pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de la circonscription. Je continuerai d’y travailler avec rigueur et détermination, malgré ces gestes de colère mal dirigée. Une plainte a été déposée auprès des autorités policières », indique madame Blanchette Vézina dans sa publication Facebook.

Elle termine en remerciant les citoyens qui appuient son travail et son équipe et qui croient que la politique « peut – et doit – se faire avec humanité et respect. »

Le sergent porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies, confirme que la SQ enquête sur ces actes de méfaits qui auraient été commis la nuit dernière et qu’aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant.

Stablex : loin de faire l’unanimité

Le dossier Stablex concerne un projet de loi controversé, adopté sous bâillon, visant à permettre l’agrandissement d’un dépotoir de déchets dangereux de l’entreprise américaine Stablex à Blainville, sur la rive nord de Montréal.

Le gouvernement Legault a imposé le bâillon pour forcer l’adoption rapide du projet de loi 93, malgré la contestation de l’opposition, des municipalités et d’organismes environnementaux.  « Cette pièce législative exproprie la Ville de Blainville contre son gré, au coût de 17 M$, afin d’accorder à la filiale québécoise de l’entreprise américaine Stablex le terrain qu’elle convoite. Même si la Ville de Blainville est farouchement contre ce projet de loi, le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) a maintenu le cap, invoquant l’urgence d’agir afin d’éviter un bris de service. »

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